« Il commença à leur dire : "Aujourd’hui, cette écriture est accomplie pour vous qui l’entendez" » (Luc 4, 21).
Ce qui est accompli là c’est ce qu’annonçait le texte de la haftarah, c’est-à-dire lecture du texte des Prophètes, proposé ce jour en lecture à Jésus ! Le texte en question (Ésaïe 61, 1-3) réfère au Jubilé, l’an de grâce prévu par le Lévitique (ch. 25), et annoncé par Ésaïe comme devant inaugurer le Royaume de Dieu : c’est cette parole là que Jésus vient de déclarer « accomplie pour vous qui l'entendez ».
Que dit cette loi sur le Jubilé (Lévitique 25, 8-18) ? « Vous déclarerez sainte la cinquantième année et vous proclamerez dans le pays la libération pour tous les habitants » (v. 10). Selon cette loi biblique, tous les cinquante ans, en cette année de grâce, les compteurs devaient être remis à zéro. On devait alors libérer les esclaves, ne pas travailler pendant un an, redistribuer de façon équitable les terres acquises au cours des cinquante années précédentes. Loi qui n’avait jamais eu l’heur d’être respectée, ce qui selon les prophètes, avait eu pour effet la ruine du pays, et le départ en exil ! (Cf. 2 Chroniques 36, 20-21.)
Et voilà qu’aujourd’hui Jésus proclame l’inauguration de cet an de grâce dont Ésaïe annonçait que c’est par cela que commencerait le Royaume. Prédication de Jésus pour le moins percutante ! Affaire de foi à présent, répercutée jusqu’aujourd’hui pour nous, que la réception de cet accomplissement par Jésus de la promesse de la souveraineté de Dieu enfin établie : la mise en place du Jubilé et de ses modalités.
Ce qui est accompli là c’est ce qu’annonçait le texte de la haftarah, c’est-à-dire lecture du texte des Prophètes, proposé ce jour en lecture à Jésus ! Le texte en question (Ésaïe 61, 1-3) réfère au Jubilé, l’an de grâce prévu par le Lévitique (ch. 25), et annoncé par Ésaïe comme devant inaugurer le Royaume de Dieu : c’est cette parole là que Jésus vient de déclarer « accomplie pour vous qui l'entendez ».
Que dit cette loi sur le Jubilé (Lévitique 25, 8-18) ? « Vous déclarerez sainte la cinquantième année et vous proclamerez dans le pays la libération pour tous les habitants » (v. 10). Selon cette loi biblique, tous les cinquante ans, en cette année de grâce, les compteurs devaient être remis à zéro. On devait alors libérer les esclaves, ne pas travailler pendant un an, redistribuer de façon équitable les terres acquises au cours des cinquante années précédentes. Loi qui n’avait jamais eu l’heur d’être respectée, ce qui selon les prophètes, avait eu pour effet la ruine du pays, et le départ en exil ! (Cf. 2 Chroniques 36, 20-21.)
Et voilà qu’aujourd’hui Jésus proclame l’inauguration de cet an de grâce dont Ésaïe annonçait que c’est par cela que commencerait le Royaume. Prédication de Jésus pour le moins percutante ! Affaire de foi à présent, répercutée jusqu’aujourd’hui pour nous, que la réception de cet accomplissement par Jésus de la promesse de la souveraineté de Dieu enfin établie : la mise en place du Jubilé et de ses modalités.
RP, Billet PO févr. 2019, n° 432
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