Noël, au terme de l’année Luther
« Christ, Dieu et homme, ne fait qu’une seule personne. Si je veux trouver Dieu, je vais le chercher dans l’humanité du Christ. Aussi, quand nous réfléchissons à Dieu, nous faut-il perdre de vue l’espace et le temps, car Notre-Seigneur Dieu, notre créateur est infiniment plus haut que l’espace, le temps et la création. » J’ai cité Martin Luther (Propos de Table). Luther nous le rappelle, lisant ainsi le début de l’Évangile de Luc (2, 15) : « Allons donc jusqu’à Bethléem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître » — : c’est au pied de la crèche que se découvre à Noël le Dieu de l’infini, c’est là la foi, devant Dieu, la seule source — sola fide — de la force qui le fera tenir ferme devant les hommes et affirmer :
« … À moins qu'on ne me convainque de mon erreur par des attestations de l'Écriture ou par des raisons évidentes […,] je suis lié par les textes de l'Écriture que j'ai cités, et ma conscience est captive de la Parole de Dieu : je ne peux ni ne veux me rétracter en rien, car il n'est ni sûr, ni honnête d'agir contre sa propre conscience. »
C’est la réponse célèbre de Luther à l’empereur Charles Quint lors de sa comparution devant la diète de Worms, alors qu’on lui demande de se rétracter pour le contenu de ses livres où il soutient la justification par la foi seule.
À commencer par la mise en question du commerce des indulgences, et à déboucher sur cette déclaration devant les hommes, Luther a trouvé la force dans l’humanité du Christ, le Dieu que nul n’a jamais vu, venu à Noël (Jn 1, 18).
« Christ, Dieu et homme, ne fait qu’une seule personne. Si je veux trouver Dieu, je vais le chercher dans l’humanité du Christ. Aussi, quand nous réfléchissons à Dieu, nous faut-il perdre de vue l’espace et le temps, car Notre-Seigneur Dieu, notre créateur est infiniment plus haut que l’espace, le temps et la création. » J’ai cité Martin Luther (Propos de Table). Luther nous le rappelle, lisant ainsi le début de l’Évangile de Luc (2, 15) : « Allons donc jusqu’à Bethléem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître » — : c’est au pied de la crèche que se découvre à Noël le Dieu de l’infini, c’est là la foi, devant Dieu, la seule source — sola fide — de la force qui le fera tenir ferme devant les hommes et affirmer :
« … À moins qu'on ne me convainque de mon erreur par des attestations de l'Écriture ou par des raisons évidentes […,] je suis lié par les textes de l'Écriture que j'ai cités, et ma conscience est captive de la Parole de Dieu : je ne peux ni ne veux me rétracter en rien, car il n'est ni sûr, ni honnête d'agir contre sa propre conscience. »
C’est la réponse célèbre de Luther à l’empereur Charles Quint lors de sa comparution devant la diète de Worms, alors qu’on lui demande de se rétracter pour le contenu de ses livres où il soutient la justification par la foi seule.
À commencer par la mise en question du commerce des indulgences, et à déboucher sur cette déclaration devant les hommes, Luther a trouvé la force dans l’humanité du Christ, le Dieu que nul n’a jamais vu, venu à Noël (Jn 1, 18).
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