Au terme d’un Carême… prolongé pour cause de pandémie, la bonne nouvelle de la résurrection annoncée pourtant en son temps cette année encore, mais en confinement, brillera de toute sa lumière… plus tard, comme pour Thomas, qui n’était pas présent lors du premier dimanche de Pâques…
« Thomas, l’un des Douze, celui qu’on appelle Didyme, n’était pas avec eux lorsque Jésus vint. Les autres disciples lui dirent donc : "Nous avons vu le Seigneur". Mais il leur répondit : "Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je n’enfonce pas mon doigt à la place des clous et si je n’enfonce pas ma main dans son côté, je ne croirai pas !" » (Jean 20, 24-25). On sait qu’ensuite, le Ressuscité lui apparaît et lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu as cru ; bienheureux ceux qui, sans avoir vu, ont cru » (Jean 20, 29).
Notons que Thomas n’a pas cru ce qu’il a vu (inutile : il l’a vu !) mais parce qu’il a vu ! Ce qui n’est pas la même chose. Thomas constate : il voit et il croit ce que cela signifie : le Christ est ressuscité, Dieu se dit là ! Ce que Thomas voit fait fonction de signe : signe d’une réalité qui dépasse infiniment ses sens.
Le Dieu qui se dit dans le Ressuscité nous signifie une vérité dont ce qu’on en perçoit est le signe, le symbole. De même qu’entre ce que voit Thomas et la réalité, c’est-à-dire ce qu’il croit.
Nous voilà ici entre la vérité du Ressuscité que confesse Thomas, et le signe qui désigne cette vérité — comme résurrection… de la chair !
Le Ressuscité à Thomas : « "Avance ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois". » De même qu’en Luc (24, 39), aux disciples : « Regardez mes mains et mes pieds : c’est bien moi. Touchez-moi, regardez ; un esprit n’a ni chair, ni os, comme vous voyez que j’en ai. »
Résurrection… de la chair ! L’enjeu ? Le sens — éternel ! — de nos vies, concrétisées dans notre histoire, nos rencontres, la trivialité du quotidien, bref, dans la chair ! Comme le Fils éternel de Dieu advient à l’éternité qui est sienne par son histoire — ses plaies-mêmes, qui ont marqué sa chair, sont constitutives de son être ! —, tout ce qui constitue notre être — nos vies uniques devant Dieu, nos rencontres, notre histoire qui a fait de nous, qui fait de nous, qui fera de nous ce que nous sommes — tout cela est radicalement et éternellement racheté au dimanche de Pâques !
« Thomas, l’un des Douze, celui qu’on appelle Didyme, n’était pas avec eux lorsque Jésus vint. Les autres disciples lui dirent donc : "Nous avons vu le Seigneur". Mais il leur répondit : "Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je n’enfonce pas mon doigt à la place des clous et si je n’enfonce pas ma main dans son côté, je ne croirai pas !" » (Jean 20, 24-25). On sait qu’ensuite, le Ressuscité lui apparaît et lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu as cru ; bienheureux ceux qui, sans avoir vu, ont cru » (Jean 20, 29).
Notons que Thomas n’a pas cru ce qu’il a vu (inutile : il l’a vu !) mais parce qu’il a vu ! Ce qui n’est pas la même chose. Thomas constate : il voit et il croit ce que cela signifie : le Christ est ressuscité, Dieu se dit là ! Ce que Thomas voit fait fonction de signe : signe d’une réalité qui dépasse infiniment ses sens.
Le Dieu qui se dit dans le Ressuscité nous signifie une vérité dont ce qu’on en perçoit est le signe, le symbole. De même qu’entre ce que voit Thomas et la réalité, c’est-à-dire ce qu’il croit.
Nous voilà ici entre la vérité du Ressuscité que confesse Thomas, et le signe qui désigne cette vérité — comme résurrection… de la chair !
Le Ressuscité à Thomas : « "Avance ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois". » De même qu’en Luc (24, 39), aux disciples : « Regardez mes mains et mes pieds : c’est bien moi. Touchez-moi, regardez ; un esprit n’a ni chair, ni os, comme vous voyez que j’en ai. »
Résurrection… de la chair ! L’enjeu ? Le sens — éternel ! — de nos vies, concrétisées dans notre histoire, nos rencontres, la trivialité du quotidien, bref, dans la chair ! Comme le Fils éternel de Dieu advient à l’éternité qui est sienne par son histoire — ses plaies-mêmes, qui ont marqué sa chair, sont constitutives de son être ! —, tout ce qui constitue notre être — nos vies uniques devant Dieu, nos rencontres, notre histoire qui a fait de nous, qui fait de nous, qui fera de nous ce que nous sommes — tout cela est radicalement et éternellement racheté au dimanche de Pâques !