… Dans un coin d’une galaxie
Au bout du récit biblique connu comme le récit de la Création des cieux et de la terre, l’homme et la femme arrivent comme au terme du projet divin, où le monde est, de la sorte, présenté comme créé pour l’homme et la femme…
Presque au terme du récit, …
Genèse 1, 26-28
Puis, plus loin, …
Genèse 2, 18-24
On estime aujourd’hui que l'Univers observable compte quelques centaines de milliards de galaxies de « masse significative », c’est-à-dire contenant quelques centaines de milliards d’étoiles. Ce nombre n’est toutefois pas limitatif, puisque le nombre d’étoiles des galaxies dites « naines », c’est-à-dire ne comptant « que » quelques millions d'étoiles, est difficile à déterminer du fait de leur masse et de leur luminosité « très faibles », et qu’en outre d’autres, trop lointaines, échappent à notre observation. L'Univers dans son ensemble, dont l'extension réelle n'est pas connue, est susceptible de compter un nombre immensément plus grand de galaxies.
Bref, quelques centaines de milliards de galaxies de masse significative sans compter les galaxies moins grandes, et donc plus difficilement observables, et les autres qui nous échappent !
Notre galaxie, la Voie lactée, est une des centaines de milliards de galaxies observables, et de masse dite « significative ». La Voie lactée a une extension de l'ordre de 100 000 années-lumière. C’est-à-dire que l’on perçoit les étoiles lointaines de notre seule galaxie comme elles étaient il y a 100 000 ans. Et notre galaxie est donc une seule de ces galaxies de quelques centaines de milliards d'étoiles.
Le soleil est une des centaines de milliards d’étoiles de cette galaxie, elle-même une parmi quelques centaines de milliards de galaxies semblables observables. Le soleil est donc l’étoile de notre système solaire, autour duquel tourne la terre — sur laquelle nous nous questionnons sur tout cela aujourd’hui.
Lorsqu’on lit de nos jours : « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre », on est renvoyé, en tout cas pour la partie visible « des cieux et la terre », à cette dimension-là des choses.
Voilà qui met les choses en perspective, et qui pourrait être bien vertigineux en regard de nos préoccupations !
Troublant en un sens, car on pourrait se dire, en considérant les choses que je viens d’essayer de résumer très brièvement, que tout ça est le fait du hasard, un mini-bouillon de culture hasardeux dans l’Univers.
Certains, plus téméraires avec le hasard, oseront peut-être dire pourtant qu’au vu du nombre quasi-infini de galaxies semblables à la nôtre contenant un nombre encore plus considérable d’étoiles dont certaines ressemblent à notre soleil avec son système solaire, ce serait bien du diable si une vie, voire une vie intelligente, ne s’était pas développée de la même façon, et même plusieurs fois, ailleurs. Probabilités obligent, paraît-il.
Avec une question toutefois, du genre de la remarque de Stephen Hawking à propos des voyages dans le temps. Stephen Hawking est ce grand astrophysicien anglais, désormais presque entièrement paralysé, un théoricien de la conception du Big bang aux origines de notre Univers. Stephen Hawking a dit que « la meilleure preuve qu’un voyage dans le temps est impossible est que nous n’avons pas été envahis par des hordes de touristes du futur ».
Peut-être la remarque vaut-elle, malgré les probabilités, pour les civilisations extraterrestres. Pourquoi n’avons-nous pas été envahis de touristes venant d’une des nombreuses planètes pouvant receler la vie ? (« Paradoxe de Fermi » / Enrico Fermi - 1901-1954 : « Si les extraterrestres existaient, ils seraient déjà ici. ») La question reste ouverte…
Toujours est-il, quoiqu’il en soit, que, et nous sommes bien placés pour le savoir, il y a une civilisation terrestre, nous en sommes.
Puisqu’il y a bien une civilisation terrestre, et puisqu’on y parle de Dieu, comme Nom à l’origine de tout ce qui existe et dévoilé comme tel aux êtres humains qui ont développé, outre une civilisation, pas mal de réflexions sur ces questions, posons-nous, en toute humilité, la question de ce que nous faisons ici.
Une tradition du judaïsme — lequel s’est tout au long de son histoire penché sur les textes de la Genèse — une tradition du judaïsme envisage qu’avant d’en venir à la Création que nous connaissons, avec des êtres humains qui travaillent, se reposent, s’agitent, se marient, procréent etc., Dieu a fait une série d’essais finalement non-concluants.
C’est parmi ces essais que certains modernes placent par exemple l’ère des dinosaures…
Mais laissons les dinosaures, pour simplement poser la question des essais en question, en rapport non plus avec un lointain passé de notre planète, mais en rapport avec la dimension infiniment minuscule de notre planète dans tout l’univers.
Dans l’hypothèse « essai », façon laboratoire de la Création, l’infiniment minuscule pourrait ne l’être pas tant que ça ! Une des avant-gardes d’un projet à l’échelle de projet de Dieu, plus vaste que l’Univers.
Selon la Bible, Dieu a toujours procédé comme ça. De l’infime… Un individu, un couple : Abraham et Sarah, d’où part une Alliance qui va emporter l’Univers, à commencer par être en bénédiction à une échelle plus que surprenante, bénédiction pour toutes les nations… ce qui dans le christianisme se traduira plus tard dans l’envoi des disciples du ressuscité : allez, faites de toutes les nations des disciples… eux-mêmes une avant-garde. Le Ressuscité, Jésus, a d’abord été un obscur crucifié dans une obscure province éloignée aux marges de l’Empire romain.
Et si l’expérience humaine était de cet ordre ! Où ce qui se vit de minuscule peut prendre une signification surprenante ! Dévoilement de Dieu comme celui qui est autre, et comme celui qui est notre vis-à-vis.
Revenons à nos textes de la Genèse : « Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance » — « Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, mâle et femelle il les créa ». Tel est donc l’humain selon l’image de Dieu, l’humain mâle et femelle, homme et femme.
Puis, deuxième texte : « Le Seigneur Dieu fit tomber dans une torpeur l’homme qui s’endormit ; prit l’un de ses côtés et referma les chairs à sa place. Le Seigneur Dieu transforma le côté qu’il avait pris à l’homme en une femme qu’il lui amena. L’homme s’écria : "Voici cette fois l’os de mes os et la chair de ma chair, celle-ci on l’appellera femme car c’est de l’homme qu’elle a été prise." »
En premier un projet de Création de l’humain selon l’image de Dieu, qui est appelé à se réaliser dans la dualité homme-femme. « Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa » — à savoir « mâle et femelle ».
Nous sommes homme et femme. Mais la partie féminine des hommes et la partie masculine des femmes est cachée en quelque sorte. Et pourtant c’est là que se réalise l’image de Dieu.
C’est-à-dire que c’est là que se dit quelque chose de Dieu comme celui qui est Autre, radicalement différent de ce que nous pouvons en concevoir, sous peine d’être à notre image, d’être une projection de nous-mêmes — autant dire, de ne pas exister ailleurs que dans notre tête !
Or l’image de Dieu en nous n’est pas cela. L’image de Dieu en nous est en notre dualité homme-femme. Elle est en ce que quelque chose en nous nous échappe totalement. Ce « quelque chose » nous est aussi étranger qu’un homme pour une femme ou une femme pour un homme.
Et pourtant c’est en nous, c’est même en nous le signe de Dieu qui nous échappe totalement : « à son image il le créa » — et donc homme et femme.
Voilà ce qu’est l’homme pour la femme, la femme pour l’homme : l’autre côté — plutôt que l’autre côte ! — qui est le signe du Dieu infini.
Radicalement semblable : l’os de mes os, la chair de ma chair. Et radicalement inaccessible. Quoi de plus inaccessible qu’une femme pour un homme, qu’un homme pour une femme ? D’où le mariage — i.e. de la carpe et du lapin ! Car si c’était simple, y en aurait-il besoin ? Mais on sait bien qu’il n’y a rien de plus étranger qu’un homme et qu’une femme et réciproquement, pourtant si proches… Laboratoire de l’amour.
Tout comme l’infini de l’Univers. Plus encore que l’infini de l’Univers : comme l’infini de Dieu à l’origine de l’infini de l’Univers : alors le laboratoire de notre Terre, dans un coin infime de l’Univers, serait de l’ordre du dévoilement d'un projet — à l’origine de l’Univers.
« Celle-ci est os de mes os et chair de ma chair. » Par elle, par lui, à travers un nouveau départ « quittant père et mère », se dévoile quelque chose de l’image de Dieu, comme un reflet de ce qui apparait ainsi comme projet derrière l’Univers infini et qui peut lui donner sens, infini… et au cœur de nos vies.
Presque au terme du récit, …
Genèse 1, 26-28
Dieu dit : « Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il soumette les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, les bestiaux, toute la terre, et toutes les petites bêtes qui remuent sur la terre. »
Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, mâle et femelle il les créa. Dieu les bénit en disant : « Soyez féconds et prolifiques, remplissez la terre, et dominez-là. Soumettez les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, et toute bête qui remue sur la terre ! »
Puis, plus loin, …
Genèse 2, 18-24
Le Seigneur Dieu dit : « Il n’est pas bon pour l’homme d’être seul. Je veux lui faire un soutien qui lui soit assorti. »
Le Seigneur Dieu modela du sol toute bête des champs et tout oiseau du ciel qu’il amena à l’homme pour voir comment il les désignerait. Tout ce que désigna l’homme avait pour nom « être vivant » ;
l’homme désigna par leur nom tout bétail, tout oiseau du ciel et toute bête des champs mais pour lui-même, l’homme ne trouva pas le soutien qui lui soit assorti.
Le Seigneur Dieu fit tomber dans une torpeur l’homme qui s’endormit ; prit l’un de ses côtés et referma les chairs à sa place.
Le Seigneur Dieu transforma le côté qu’il avait pris à l’homme en une femme qu’il lui amena.
L’homme s’écria : « Voici cette fois l’os de mes os et la chair de ma chair, celle-ci on l’appellera femme car c’est de l’homme qu’elle a été prise. »
Aussi l’homme laisse-t-il son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et ils deviennent une seule chair.
*
On estime aujourd’hui que l'Univers observable compte quelques centaines de milliards de galaxies de « masse significative », c’est-à-dire contenant quelques centaines de milliards d’étoiles. Ce nombre n’est toutefois pas limitatif, puisque le nombre d’étoiles des galaxies dites « naines », c’est-à-dire ne comptant « que » quelques millions d'étoiles, est difficile à déterminer du fait de leur masse et de leur luminosité « très faibles », et qu’en outre d’autres, trop lointaines, échappent à notre observation. L'Univers dans son ensemble, dont l'extension réelle n'est pas connue, est susceptible de compter un nombre immensément plus grand de galaxies.
Bref, quelques centaines de milliards de galaxies de masse significative sans compter les galaxies moins grandes, et donc plus difficilement observables, et les autres qui nous échappent !
Notre galaxie, la Voie lactée, est une des centaines de milliards de galaxies observables, et de masse dite « significative ». La Voie lactée a une extension de l'ordre de 100 000 années-lumière. C’est-à-dire que l’on perçoit les étoiles lointaines de notre seule galaxie comme elles étaient il y a 100 000 ans. Et notre galaxie est donc une seule de ces galaxies de quelques centaines de milliards d'étoiles.
Le soleil est une des centaines de milliards d’étoiles de cette galaxie, elle-même une parmi quelques centaines de milliards de galaxies semblables observables. Le soleil est donc l’étoile de notre système solaire, autour duquel tourne la terre — sur laquelle nous nous questionnons sur tout cela aujourd’hui.
Lorsqu’on lit de nos jours : « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre », on est renvoyé, en tout cas pour la partie visible « des cieux et la terre », à cette dimension-là des choses.
Voilà qui met les choses en perspective, et qui pourrait être bien vertigineux en regard de nos préoccupations !
Troublant en un sens, car on pourrait se dire, en considérant les choses que je viens d’essayer de résumer très brièvement, que tout ça est le fait du hasard, un mini-bouillon de culture hasardeux dans l’Univers.
Certains, plus téméraires avec le hasard, oseront peut-être dire pourtant qu’au vu du nombre quasi-infini de galaxies semblables à la nôtre contenant un nombre encore plus considérable d’étoiles dont certaines ressemblent à notre soleil avec son système solaire, ce serait bien du diable si une vie, voire une vie intelligente, ne s’était pas développée de la même façon, et même plusieurs fois, ailleurs. Probabilités obligent, paraît-il.
Avec une question toutefois, du genre de la remarque de Stephen Hawking à propos des voyages dans le temps. Stephen Hawking est ce grand astrophysicien anglais, désormais presque entièrement paralysé, un théoricien de la conception du Big bang aux origines de notre Univers. Stephen Hawking a dit que « la meilleure preuve qu’un voyage dans le temps est impossible est que nous n’avons pas été envahis par des hordes de touristes du futur ».
Peut-être la remarque vaut-elle, malgré les probabilités, pour les civilisations extraterrestres. Pourquoi n’avons-nous pas été envahis de touristes venant d’une des nombreuses planètes pouvant receler la vie ? (« Paradoxe de Fermi » / Enrico Fermi - 1901-1954 : « Si les extraterrestres existaient, ils seraient déjà ici. ») La question reste ouverte…
Toujours est-il, quoiqu’il en soit, que, et nous sommes bien placés pour le savoir, il y a une civilisation terrestre, nous en sommes.
Puisqu’il y a bien une civilisation terrestre, et puisqu’on y parle de Dieu, comme Nom à l’origine de tout ce qui existe et dévoilé comme tel aux êtres humains qui ont développé, outre une civilisation, pas mal de réflexions sur ces questions, posons-nous, en toute humilité, la question de ce que nous faisons ici.
*
Une tradition du judaïsme — lequel s’est tout au long de son histoire penché sur les textes de la Genèse — une tradition du judaïsme envisage qu’avant d’en venir à la Création que nous connaissons, avec des êtres humains qui travaillent, se reposent, s’agitent, se marient, procréent etc., Dieu a fait une série d’essais finalement non-concluants.
C’est parmi ces essais que certains modernes placent par exemple l’ère des dinosaures…
Mais laissons les dinosaures, pour simplement poser la question des essais en question, en rapport non plus avec un lointain passé de notre planète, mais en rapport avec la dimension infiniment minuscule de notre planète dans tout l’univers.
Dans l’hypothèse « essai », façon laboratoire de la Création, l’infiniment minuscule pourrait ne l’être pas tant que ça ! Une des avant-gardes d’un projet à l’échelle de projet de Dieu, plus vaste que l’Univers.
Selon la Bible, Dieu a toujours procédé comme ça. De l’infime… Un individu, un couple : Abraham et Sarah, d’où part une Alliance qui va emporter l’Univers, à commencer par être en bénédiction à une échelle plus que surprenante, bénédiction pour toutes les nations… ce qui dans le christianisme se traduira plus tard dans l’envoi des disciples du ressuscité : allez, faites de toutes les nations des disciples… eux-mêmes une avant-garde. Le Ressuscité, Jésus, a d’abord été un obscur crucifié dans une obscure province éloignée aux marges de l’Empire romain.
Et si l’expérience humaine était de cet ordre ! Où ce qui se vit de minuscule peut prendre une signification surprenante ! Dévoilement de Dieu comme celui qui est autre, et comme celui qui est notre vis-à-vis.
Revenons à nos textes de la Genèse : « Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance » — « Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, mâle et femelle il les créa ». Tel est donc l’humain selon l’image de Dieu, l’humain mâle et femelle, homme et femme.
Puis, deuxième texte : « Le Seigneur Dieu fit tomber dans une torpeur l’homme qui s’endormit ; prit l’un de ses côtés et referma les chairs à sa place. Le Seigneur Dieu transforma le côté qu’il avait pris à l’homme en une femme qu’il lui amena. L’homme s’écria : "Voici cette fois l’os de mes os et la chair de ma chair, celle-ci on l’appellera femme car c’est de l’homme qu’elle a été prise." »
En premier un projet de Création de l’humain selon l’image de Dieu, qui est appelé à se réaliser dans la dualité homme-femme. « Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa » — à savoir « mâle et femelle ».
Nous sommes homme et femme. Mais la partie féminine des hommes et la partie masculine des femmes est cachée en quelque sorte. Et pourtant c’est là que se réalise l’image de Dieu.
C’est-à-dire que c’est là que se dit quelque chose de Dieu comme celui qui est Autre, radicalement différent de ce que nous pouvons en concevoir, sous peine d’être à notre image, d’être une projection de nous-mêmes — autant dire, de ne pas exister ailleurs que dans notre tête !
Or l’image de Dieu en nous n’est pas cela. L’image de Dieu en nous est en notre dualité homme-femme. Elle est en ce que quelque chose en nous nous échappe totalement. Ce « quelque chose » nous est aussi étranger qu’un homme pour une femme ou une femme pour un homme.
Et pourtant c’est en nous, c’est même en nous le signe de Dieu qui nous échappe totalement : « à son image il le créa » — et donc homme et femme.
Voilà ce qu’est l’homme pour la femme, la femme pour l’homme : l’autre côté — plutôt que l’autre côte ! — qui est le signe du Dieu infini.
Radicalement semblable : l’os de mes os, la chair de ma chair. Et radicalement inaccessible. Quoi de plus inaccessible qu’une femme pour un homme, qu’un homme pour une femme ? D’où le mariage — i.e. de la carpe et du lapin ! Car si c’était simple, y en aurait-il besoin ? Mais on sait bien qu’il n’y a rien de plus étranger qu’un homme et qu’une femme et réciproquement, pourtant si proches… Laboratoire de l’amour.
Tout comme l’infini de l’Univers. Plus encore que l’infini de l’Univers : comme l’infini de Dieu à l’origine de l’infini de l’Univers : alors le laboratoire de notre Terre, dans un coin infime de l’Univers, serait de l’ordre du dévoilement d'un projet — à l’origine de l’Univers.
« Celle-ci est os de mes os et chair de ma chair. » Par elle, par lui, à travers un nouveau départ « quittant père et mère », se dévoile quelque chose de l’image de Dieu, comme un reflet de ce qui apparait ainsi comme projet derrière l’Univers infini et qui peut lui donner sens, infini… et au cœur de nos vies.
RP (juillet 2008)
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire