Genèse 12, 1-5
L’Éternel dit à Abram : Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai.
Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction.
Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.
Abram partit, comme l’Éternel le lui avait dit, et Lot partit avec lui. Abram était âgé de soixante-quinze ans, lorsqu’il sortit de Charan.
Abram prit Saraï, sa femme, et Lot, fils de son frère, avec tous les biens qu’ils possédaient et les serviteurs qu’ils avaient acquis à Charan. Ils partirent pour aller dans le pays de Canaan, et ils arrivèrent au pays de Canaan.
Vocation d’Abraham, ou d’abord Abram, avant qu’une lettre muette du Nom divin ne tombe dans son nom. C’est vers ce Nom qu’il est appelé dans le “va vers toi” de sa vocation. Appel à un déplacement vers Celui dont le Nom est au-delà de tout nom et qui fonde son être, qui fonde nos êtres.
Il n’y a pas d’autre identité, quand on est fils et filles d’Abraham, que cette identité-là. L’arrivée au pays de Canaan est un symbole de celà, n’est qu’un symbole de cela, pas une invitation à s’installer, mais le signe d’un déplacement jamais achevé. L’histoire de ses descendants en atteste abondamment, d’exils et exodes. C’est dans ce déplacement inachevé que s’accomplit la promesse de bénédiction de toutes les familles de la terre. Cheminement inachevé qui est toujours le nôtre. Inachevé au lendemain de l’Exode, inachevé après la traversée du désert.
Ainsi le dit l'Épître aux Hébreux, ch. 4, v. 8-10 :
Si Josué leur eût donné le repos, il ne parlerait pas après cela d’un autre jour.
Il y a donc un repos de shabbat réservé au peuple de Dieu.
Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes.
C’est d’un autre repos qu’il est question que de celui dont la terre indiquée, comme toute terre d’ici-bas, est le signe, signe d’une promesse qui nous est encore donnée, à la suite de celles et ceux qui nous ont précédés, Abraham et Sarah en tête…
Toujours selon l'Épître aux Hébreux, ch. 11, v. 13-16 :
C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre.
Ceux qui parlent ainsi montrent qu’ils cherchent une patrie.
S’ils avaient eu en vue celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner.
Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste.
Toutes les installations, toujours provisoires, avec toutes leurs lois temporelles de gestion de la cité temporelle, eussent-elles été données par des prophètes de Dieu, sont rendues provisoires et vite caduques par la vocation d'Abraham, que ce soit pour l’ancien Israël dont le royaume a pris fin et 586 av. JC, avec la destruction du premier temple, chose confirmée à nouveau avec la destruction du second temple en 70 ap. JC, que ce soit la cité politique chrétienne instaurée en 313 ap. JC avec la conversion de l’Empire romain, que ce soit la cité de l’islam postérieure à l’Hégire, celle des califes et de leurs successeurs ultérieurs, toutes ces cités temporelles furent des signes, sont des signes provisoires, avec des lois provisoires, car c’est chose humaine que la gestion de la cité des hommes, chose partagée et à partager, en deçà de ce qui relève de la Révélation perçue par Abraham. Voir dans la cité temporelle la fin d’une vocation qui est celle de l’âme est une guerre charnelle contre l’âme. L’appel d’Abraham est appel de voyageurs sur la terre. C’est aussi le nôtre comme enfants d’Abraham par le partage de la foi d’Abraham.
Ainsi, nous dit la première Épître de Pierre, ch. 2, v. 11 :
Bien-aimés, je vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir des passions charnelles qui font la guerre à l’âme.
L’Éternel dit à Abram : Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai.
Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction.
Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.
Abram partit, comme l’Éternel le lui avait dit, et Lot partit avec lui. Abram était âgé de soixante-quinze ans, lorsqu’il sortit de Charan.
Abram prit Saraï, sa femme, et Lot, fils de son frère, avec tous les biens qu’ils possédaient et les serviteurs qu’ils avaient acquis à Charan. Ils partirent pour aller dans le pays de Canaan, et ils arrivèrent au pays de Canaan.
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Vocation d’Abraham, ou d’abord Abram, avant qu’une lettre muette du Nom divin ne tombe dans son nom. C’est vers ce Nom qu’il est appelé dans le “va vers toi” de sa vocation. Appel à un déplacement vers Celui dont le Nom est au-delà de tout nom et qui fonde son être, qui fonde nos êtres.
Il n’y a pas d’autre identité, quand on est fils et filles d’Abraham, que cette identité-là. L’arrivée au pays de Canaan est un symbole de celà, n’est qu’un symbole de cela, pas une invitation à s’installer, mais le signe d’un déplacement jamais achevé. L’histoire de ses descendants en atteste abondamment, d’exils et exodes. C’est dans ce déplacement inachevé que s’accomplit la promesse de bénédiction de toutes les familles de la terre. Cheminement inachevé qui est toujours le nôtre. Inachevé au lendemain de l’Exode, inachevé après la traversée du désert.
Ainsi le dit l'Épître aux Hébreux, ch. 4, v. 8-10 :
Si Josué leur eût donné le repos, il ne parlerait pas après cela d’un autre jour.
Il y a donc un repos de shabbat réservé au peuple de Dieu.
Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes.
C’est d’un autre repos qu’il est question que de celui dont la terre indiquée, comme toute terre d’ici-bas, est le signe, signe d’une promesse qui nous est encore donnée, à la suite de celles et ceux qui nous ont précédés, Abraham et Sarah en tête…
Toujours selon l'Épître aux Hébreux, ch. 11, v. 13-16 :
C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre.
Ceux qui parlent ainsi montrent qu’ils cherchent une patrie.
S’ils avaient eu en vue celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner.
Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste.
Toutes les installations, toujours provisoires, avec toutes leurs lois temporelles de gestion de la cité temporelle, eussent-elles été données par des prophètes de Dieu, sont rendues provisoires et vite caduques par la vocation d'Abraham, que ce soit pour l’ancien Israël dont le royaume a pris fin et 586 av. JC, avec la destruction du premier temple, chose confirmée à nouveau avec la destruction du second temple en 70 ap. JC, que ce soit la cité politique chrétienne instaurée en 313 ap. JC avec la conversion de l’Empire romain, que ce soit la cité de l’islam postérieure à l’Hégire, celle des califes et de leurs successeurs ultérieurs, toutes ces cités temporelles furent des signes, sont des signes provisoires, avec des lois provisoires, car c’est chose humaine que la gestion de la cité des hommes, chose partagée et à partager, en deçà de ce qui relève de la Révélation perçue par Abraham. Voir dans la cité temporelle la fin d’une vocation qui est celle de l’âme est une guerre charnelle contre l’âme. L’appel d’Abraham est appel de voyageurs sur la terre. C’est aussi le nôtre comme enfants d’Abraham par le partage de la foi d’Abraham.
Ainsi, nous dit la première Épître de Pierre, ch. 2, v. 11 :
Bien-aimés, je vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir des passions charnelles qui font la guerre à l’âme.
RP, Châtellerault, 19.11.22,
“marche à la lumière” de l’ACCFA
(Association Culturelle Châtelleraudaise des Fils d'Abraham)
“marche à la lumière” de l’ACCFA
(Association Culturelle Châtelleraudaise des Fils d'Abraham)
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