« Étrangers et pèlerins sur la terre ». Au delà de cette citation de 1 Pierre (2, 11), la réserve classique du protestantisme à l’égard des pèlerinages est liée à ce qu’à l’époque de la Réforme, les pèlerinages étaient essentiellement devenus pénitentiels et méritoires en vue du salut des âmes. Sachant que la Réforme est née de la proclamation de la gratuité du salut, dans un refus de sa commercialisation par la pratique et la vente des « indulgences », et sachant que les pèlerinages entraient alors dans la sphère de ce commerce, on comprend qu'elle les ait tenus en suspicion. Rien de plus opposé dans le contexte de l’émergence de la Réforme que cette pratique pénitentielle et méritoire et les principes protestants sola gratia, sola fide : la grâce seule, par la foi seule.
Cela dit, la Réforme fonde son principe sola fide dans l’Écriture, sola scriptura, où l’on trouve un enseignement clair sur les Montées à Jérusalem, des… pèlerinages, relus comme signes de la reconnaissance de la source symbolique de l’effusion de la parole du salut donné par Dieu, parole qui sourd de Jérusalem (Ésaïe 2, 3-4).
À côté de cela, il n’est pas inutile de remarquer que l'origine historique du tourisme, et de nos vacances en général ! se trouve dans les pèlerinages, où il s'agissait d'aller au loin, souvent, donc, en « pénitence », notamment à Rome, mais aussi jusqu’à Jérusalem, ce qui était d'un grand péril ! Le trajet passant souvent par des lieux riches d’art, des esprits cultivés, notamment au XIXe siècle, y ont trouvé un grand intérêt historique et patrimonial. Est né le tourisme, selon ce mot issu du vocabulaire anglais pour désigner ces « tours » — à l’origine du mot : « tourisme » — culturels parfois longs que devaient avoir connus ceux qui pouvaient se les offrir. C'est ainsi que ces privilèges ont acquis un intérêt qui à terme se devait d'être partagé par le plus grand nombre : à l'horizon, pour la France, les congés payés octroyés en 1936 par le Front populaire de Léon Blum : le tourisme pour tous. Souvent vers cette Provence, par où transitaient antan les pèlerins, et où dès la fin du Moyen-Age apparaissent les prémisses de ce qui deviendra l’intérêt esthétique des futurs touristes culturels. Déjà le poète Pétrarque témoigne au XIVe siècle cet intérêt esthétique dans l’ascension du Mont Ventoux. Il en sera de même de tout le trajet des pèlerinages d’antan, jusqu’à Jérusalem, où l’esthétique concerne l’émotion de se retrouver en ces lieux foulés par tant de figures bibliques, par le Christ lui-même.
Cela dit, autre réserve du protestantisme, l’émotion ne va pas jusqu’à sacraliser les lieux, pas même le lieu de la mort du Christ : « il n’est pas ici, il est ressuscité », insiste, selon la parole donnée au dimanche de Pâques (Mt 28, 7 ; Mc 16, 6 ; Lc 24, 6), la tradition protestante qui côté réformé / calvinien, quand elle a fini par concéder la présence d’une croix dans les temples, n’a pas cessé d’insister pour qu’elle reste vide : « il n’est pas ici ». Le temple, selon ce mot qui veut, dans l’héritage de la Renaissance, distinguer le bâtiment et le peuple, qui est, lui, l’Église, le temple est vide aussi, chargé juste de faire retentir la parole de Dieu, et dont les murs reçoivent, en signe de cela, des inscriptions de textes bibliques chargés de la porter.
Où, pour les plus ancrés dans la tradition biblique, on retrouve l’enseignement sur les Montées / pèlerinages à Jérusalem, car c’est de Jérusalem, outre le Sinaï, que sort la parole de Dieu (Ésaïe 2, 3-4).
Concernant la foi chrétienne, on trouve en son cœur l’affirmation de l'accès ouvert à la grâce de Dieu, accès désigné symboliquement comme accès au lieu très saint céleste (Exode 25, 40), symbolisé par le lieu très saint du Temple de Jérusalem : la mémoire juive concernant le Mont du Temple est dès lors le référent symbolique qui fonde la mémoire chrétienne concernant Jérusalem.
Ce référent qui fonde la mémoire chrétienne renvoie à propos de Jérusalem à des textes comme l’Évangile de Jean, ch. 4 — parlant de culte non pas attaché à tel lieu, pour les chrétiens, mais n'en transposant pas moins un culte « en Esprit et en vérité » de ce lieu-là ! Tout comme l’Épître au Hébreux, parlant de rideau du temple déchiré (de ce Temple-là). C'est une approche en déplacement symbolique que nous donne l’Épître aux Hébreux, comme Jean 4 où Jésus annonce dans une discussion sur quel temple prime, le judéen ou le samaritain, que « le salut vient des Judéens / des juifs », pour ipso facto transposer de ce fondement symbolique la grâce ouverte « en Esprit et en vérité ». Ce référent se retrouve dans l'attitude de l'Apôtre Paul, invitant à plusieurs reprises selon le Nouveau Testament au respect de la signification mémorielle des rites juifs, tout en croyant comme Jean 4 la grâce ouverte au-delà des rites. C'est pourquoi c'est évidemment à tort qu'il est accusé d'avoir négligé les règles d'accès au temple, dont il n'a cessé au contraire de respecter la signification symbolique. En arrière-plan, le texte de l’Exode (25, 40), repris par l’épître aux Hébreux (8, 5), parlant de tabernacle céleste comme modèle du tabernacle / temple terrestre.
Car c'est bien de symbolique qu'il s'agit ici et évidemment pas de simples pierres ! Une archéologie mémorielle et symbolique ancrée en des lieux, et des pierres, investis de mémoire — mémoire juive en premier lieu, ouverte à toutes les nations via un déplacement symbolique, dont le cœur est la figure géographique de Jérusalem, promis pour ouverture à toutes les nations (Zach 14), mais dont le cœur juif est le témoin premier et permanent : le christianisme s’ancre sur le vis-à-vis d’un judaïsme vivant, avec tout ce qui en signifie la mémoire vivante.
Cela correspond, en protestantisme, notamment réformé / calvinien, à l’affirmation qu’il y a une seule alliance, celle passée déjà avec Abraham : « l’Alliance faite avec les Pères anciens est si semblable à la nôtre, qu’on la peut dire une même avec elle. Seulement elle diffère en l’ordre d’être dispensée » — Calvin, Institution de la religion chrétienne, II, x, 2.
Cela ancré dans la conviction que « Dieu nous assure de son élection par la seule foi qu’il est fidèle à sa promesse » — ce sur quoi insiste Calvin, par ex. Institution de la religion chrétienne, III, xxiv : « Il nous a signifié sa garde en scellant alliance avec nous ». Et cette Alliance nous précède, remontant avant la fondation du monde dans la promesse du Dieu éternel, et scellée dans le temps bien avant nous.
Sans la pérennité de l’alliance avec Israël, la fidélité de Dieu ne vaut pas non plus pour les chrétiens. Cette alliance, scellée déjà par Dieu avec Abraham, Isaac et Jacob, avec Moïse et le peuple au Sinaï, n’est pas résiliable. Dieu-même s’est engagé ! L’alliance conclue par Dieu avec les Pères n’ayant « pas été fondée sur leurs mérites mais sur sa seule miséricorde » (Calvin, ibid., II, x, 2).
Dieu s’est engagé de façon irrévocable. Une révocation serait même contradictoire en christianisme, puisque la « nouvelle » Alliance — « nouvelle » non pas parce qu’elle serait autre, mais en tant qu’Alliance unique renouvelée (cf. Jérémie 32) — ; la « nouvelle » Alliance-même, donc, repose sur cette même fidélité de Dieu !
Une nouvelle Alliance ne saurait donc qu’être une Alliance renouvelée, l’Alliance déployant ses effets. C’est pourquoi les formes que prend cette unique Alliance sont secondes par rapport au lien qui se scelle en la promesse de Dieu, en sa parole-même, qui transcende les signes où elle nous est annoncée, que ce soit les signes propres au judaïsme, ou ceux du christianisme. La réalité essentielle nous transcende. Elle est fondée dans l’éternité de Dieu, signifiée dans le temps à Abraham et aux patriarches, et, pour la foi chrétienne « déployée en Jésus-Christ » (Calvin, ibid.).
Dès lors la transposition vers le tabernacle céleste vaut aussi pour la foi chrétienne en l’incarnation de la parole de Dieu en Jésus-Christ, incarnation en cet individu, de cette nation, de religion juive. Les lieux de son incarnation, dans lesquels on ressent légitimement une émotion particulière, tout particulièrement pour ceux qui se réclament de Jésus, renvoient à sa présence qui déborde infiniment ces lieux — de la parole du dimanche de Pâques : « il n’est pas ici, il est ressuscité », au signe de son retrait lors de l’Ascension.
Ici, l’idée de pèlerinage elle-même est appelée au même déplacement, vous êtes « étrangers et voyageurs sur la terre » (1 Pierre 2, 11). Cf. aussi Hébreux 11, où il est question de patrie céleste, rejoignant la promesse prophétique d’une Jérusalem céleste — selon une lecture de la forme duelle de Yerushalaïm, ici et au-delà. Où le déplacement dans le temps devient pèlerinage de ce temps vers le Temps du Royaume messianique — à venir selon la foi juive, et toujours à venir mais déjà manifesté dans la résurrection du Christ selon la foi chrétienne.
S’il y a une espérance commune, c’est d’être appelés à être comme coopérateurs de Dieu pour faire advenir le jour où selon la promesse d’Ésaïe (2, 3-4) — conformément à ce que « de Sion sortira la loi, de Jérusalem la parole du Seigneur » — « il sera juge entre les nations, l’arbitre d’une multitude de peuples. De leurs épées ils forgeront des socs, de leurs lances des serpes : une nation ne lèvera plus l’épée contre une autre, et on n’apprendra plus la guerre. »
Cela dit, la Réforme fonde son principe sola fide dans l’Écriture, sola scriptura, où l’on trouve un enseignement clair sur les Montées à Jérusalem, des… pèlerinages, relus comme signes de la reconnaissance de la source symbolique de l’effusion de la parole du salut donné par Dieu, parole qui sourd de Jérusalem (Ésaïe 2, 3-4).
À côté de cela, il n’est pas inutile de remarquer que l'origine historique du tourisme, et de nos vacances en général ! se trouve dans les pèlerinages, où il s'agissait d'aller au loin, souvent, donc, en « pénitence », notamment à Rome, mais aussi jusqu’à Jérusalem, ce qui était d'un grand péril ! Le trajet passant souvent par des lieux riches d’art, des esprits cultivés, notamment au XIXe siècle, y ont trouvé un grand intérêt historique et patrimonial. Est né le tourisme, selon ce mot issu du vocabulaire anglais pour désigner ces « tours » — à l’origine du mot : « tourisme » — culturels parfois longs que devaient avoir connus ceux qui pouvaient se les offrir. C'est ainsi que ces privilèges ont acquis un intérêt qui à terme se devait d'être partagé par le plus grand nombre : à l'horizon, pour la France, les congés payés octroyés en 1936 par le Front populaire de Léon Blum : le tourisme pour tous. Souvent vers cette Provence, par où transitaient antan les pèlerins, et où dès la fin du Moyen-Age apparaissent les prémisses de ce qui deviendra l’intérêt esthétique des futurs touristes culturels. Déjà le poète Pétrarque témoigne au XIVe siècle cet intérêt esthétique dans l’ascension du Mont Ventoux. Il en sera de même de tout le trajet des pèlerinages d’antan, jusqu’à Jérusalem, où l’esthétique concerne l’émotion de se retrouver en ces lieux foulés par tant de figures bibliques, par le Christ lui-même.
Cela dit, autre réserve du protestantisme, l’émotion ne va pas jusqu’à sacraliser les lieux, pas même le lieu de la mort du Christ : « il n’est pas ici, il est ressuscité », insiste, selon la parole donnée au dimanche de Pâques (Mt 28, 7 ; Mc 16, 6 ; Lc 24, 6), la tradition protestante qui côté réformé / calvinien, quand elle a fini par concéder la présence d’une croix dans les temples, n’a pas cessé d’insister pour qu’elle reste vide : « il n’est pas ici ». Le temple, selon ce mot qui veut, dans l’héritage de la Renaissance, distinguer le bâtiment et le peuple, qui est, lui, l’Église, le temple est vide aussi, chargé juste de faire retentir la parole de Dieu, et dont les murs reçoivent, en signe de cela, des inscriptions de textes bibliques chargés de la porter.
Où, pour les plus ancrés dans la tradition biblique, on retrouve l’enseignement sur les Montées / pèlerinages à Jérusalem, car c’est de Jérusalem, outre le Sinaï, que sort la parole de Dieu (Ésaïe 2, 3-4).
Concernant la foi chrétienne, on trouve en son cœur l’affirmation de l'accès ouvert à la grâce de Dieu, accès désigné symboliquement comme accès au lieu très saint céleste (Exode 25, 40), symbolisé par le lieu très saint du Temple de Jérusalem : la mémoire juive concernant le Mont du Temple est dès lors le référent symbolique qui fonde la mémoire chrétienne concernant Jérusalem.
Ce référent qui fonde la mémoire chrétienne renvoie à propos de Jérusalem à des textes comme l’Évangile de Jean, ch. 4 — parlant de culte non pas attaché à tel lieu, pour les chrétiens, mais n'en transposant pas moins un culte « en Esprit et en vérité » de ce lieu-là ! Tout comme l’Épître au Hébreux, parlant de rideau du temple déchiré (de ce Temple-là). C'est une approche en déplacement symbolique que nous donne l’Épître aux Hébreux, comme Jean 4 où Jésus annonce dans une discussion sur quel temple prime, le judéen ou le samaritain, que « le salut vient des Judéens / des juifs », pour ipso facto transposer de ce fondement symbolique la grâce ouverte « en Esprit et en vérité ». Ce référent se retrouve dans l'attitude de l'Apôtre Paul, invitant à plusieurs reprises selon le Nouveau Testament au respect de la signification mémorielle des rites juifs, tout en croyant comme Jean 4 la grâce ouverte au-delà des rites. C'est pourquoi c'est évidemment à tort qu'il est accusé d'avoir négligé les règles d'accès au temple, dont il n'a cessé au contraire de respecter la signification symbolique. En arrière-plan, le texte de l’Exode (25, 40), repris par l’épître aux Hébreux (8, 5), parlant de tabernacle céleste comme modèle du tabernacle / temple terrestre.
Car c'est bien de symbolique qu'il s'agit ici et évidemment pas de simples pierres ! Une archéologie mémorielle et symbolique ancrée en des lieux, et des pierres, investis de mémoire — mémoire juive en premier lieu, ouverte à toutes les nations via un déplacement symbolique, dont le cœur est la figure géographique de Jérusalem, promis pour ouverture à toutes les nations (Zach 14), mais dont le cœur juif est le témoin premier et permanent : le christianisme s’ancre sur le vis-à-vis d’un judaïsme vivant, avec tout ce qui en signifie la mémoire vivante.
Cela correspond, en protestantisme, notamment réformé / calvinien, à l’affirmation qu’il y a une seule alliance, celle passée déjà avec Abraham : « l’Alliance faite avec les Pères anciens est si semblable à la nôtre, qu’on la peut dire une même avec elle. Seulement elle diffère en l’ordre d’être dispensée » — Calvin, Institution de la religion chrétienne, II, x, 2.
Cela ancré dans la conviction que « Dieu nous assure de son élection par la seule foi qu’il est fidèle à sa promesse » — ce sur quoi insiste Calvin, par ex. Institution de la religion chrétienne, III, xxiv : « Il nous a signifié sa garde en scellant alliance avec nous ». Et cette Alliance nous précède, remontant avant la fondation du monde dans la promesse du Dieu éternel, et scellée dans le temps bien avant nous.
Sans la pérennité de l’alliance avec Israël, la fidélité de Dieu ne vaut pas non plus pour les chrétiens. Cette alliance, scellée déjà par Dieu avec Abraham, Isaac et Jacob, avec Moïse et le peuple au Sinaï, n’est pas résiliable. Dieu-même s’est engagé ! L’alliance conclue par Dieu avec les Pères n’ayant « pas été fondée sur leurs mérites mais sur sa seule miséricorde » (Calvin, ibid., II, x, 2).
Dieu s’est engagé de façon irrévocable. Une révocation serait même contradictoire en christianisme, puisque la « nouvelle » Alliance — « nouvelle » non pas parce qu’elle serait autre, mais en tant qu’Alliance unique renouvelée (cf. Jérémie 32) — ; la « nouvelle » Alliance-même, donc, repose sur cette même fidélité de Dieu !
Une nouvelle Alliance ne saurait donc qu’être une Alliance renouvelée, l’Alliance déployant ses effets. C’est pourquoi les formes que prend cette unique Alliance sont secondes par rapport au lien qui se scelle en la promesse de Dieu, en sa parole-même, qui transcende les signes où elle nous est annoncée, que ce soit les signes propres au judaïsme, ou ceux du christianisme. La réalité essentielle nous transcende. Elle est fondée dans l’éternité de Dieu, signifiée dans le temps à Abraham et aux patriarches, et, pour la foi chrétienne « déployée en Jésus-Christ » (Calvin, ibid.).
Dès lors la transposition vers le tabernacle céleste vaut aussi pour la foi chrétienne en l’incarnation de la parole de Dieu en Jésus-Christ, incarnation en cet individu, de cette nation, de religion juive. Les lieux de son incarnation, dans lesquels on ressent légitimement une émotion particulière, tout particulièrement pour ceux qui se réclament de Jésus, renvoient à sa présence qui déborde infiniment ces lieux — de la parole du dimanche de Pâques : « il n’est pas ici, il est ressuscité », au signe de son retrait lors de l’Ascension.
Ici, l’idée de pèlerinage elle-même est appelée au même déplacement, vous êtes « étrangers et voyageurs sur la terre » (1 Pierre 2, 11). Cf. aussi Hébreux 11, où il est question de patrie céleste, rejoignant la promesse prophétique d’une Jérusalem céleste — selon une lecture de la forme duelle de Yerushalaïm, ici et au-delà. Où le déplacement dans le temps devient pèlerinage de ce temps vers le Temps du Royaume messianique — à venir selon la foi juive, et toujours à venir mais déjà manifesté dans la résurrection du Christ selon la foi chrétienne.
S’il y a une espérance commune, c’est d’être appelés à être comme coopérateurs de Dieu pour faire advenir le jour où selon la promesse d’Ésaïe (2, 3-4) — conformément à ce que « de Sion sortira la loi, de Jérusalem la parole du Seigneur » — « il sera juge entre les nations, l’arbitre d’une multitude de peuples. De leurs épées ils forgeront des socs, de leurs lances des serpes : une nation ne lèvera plus l’épée contre une autre, et on n’apprendra plus la guerre. »
R. Poupin, Paris, 22.06.17,
Rencontre Onit, « religions et terre sainte »,
perspective protestante
Ligugé, 01.09.18
Rencontre Onit, « religions et terre sainte »,
perspective protestante
Ligugé, 01.09.18