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La tentation, l'épreuve, prend pour chacun de nous la figure de ce que nous sommes — et dès lors d'un repli sur soi-même, d'un repli sur ce que nous entendons être, avec certitude d'être inébranlables, sans faiblesses.
Pour Jésus, il est le Messie ; sa tentation sera, dans ce texte de Matthieu (4, 1-11) d'entrée en Carême, messianique : comment accéder à sa propre messianité. Quant à chacun de nous aussi, l'épreuve-tentation nous assaille par ce qui nous concerne. Pas la messianité bien sûr ! À nous de savoir où sont nos tentations, où seront nos épreuves…
Au cœur de l’épreuve, celle de Jésus comme de toute tentation, est la suggestion d'être par-soi-même, donc d'être sans faiblesses, c'est-à-dire n'avoir plus besoin d'autrui, que ce soit du prochain ou de Dieu — pour une autre espèce de désert…
À la proposition d'être tout par soi-même, un soi-même pour lequel Dieu-même n’aurait plus sa place répond la prière : « dans l'épreuve, permets que nous ne sombrions pas, mais délivre-nous du Mauvais ».
Pour Jésus, il est le Messie ; sa tentation sera, dans ce texte de Matthieu (4, 1-11) d'entrée en Carême, messianique : comment accéder à sa propre messianité. Quant à chacun de nous aussi, l'épreuve-tentation nous assaille par ce qui nous concerne. Pas la messianité bien sûr ! À nous de savoir où sont nos tentations, où seront nos épreuves…
Au cœur de l’épreuve, celle de Jésus comme de toute tentation, est la suggestion d'être par-soi-même, donc d'être sans faiblesses, c'est-à-dire n'avoir plus besoin d'autrui, que ce soit du prochain ou de Dieu — pour une autre espèce de désert…
À la proposition d'être tout par soi-même, un soi-même pour lequel Dieu-même n’aurait plus sa place répond la prière : « dans l'épreuve, permets que nous ne sombrions pas, mais délivre-nous du Mauvais ».
RP, PO mars 2017, Billet Poitiers