<script src="//s1.wordpress.com/wp-content/plugins/snow/snowstorm.js?ver=3" type="text/javascript"></script> Un autre aspect…: Un temps pour chaque chose : après le travail, le repos

lundi 24 juin 2013

Un temps pour chaque chose : après le travail, le repos



(Source : Frank van Es)


À l’approche des vacances…
Un temps pour chaque chose : après le travail, le repos



Selon la Bible, la fin du travail est de se reposer (Gen 2, 3 ; Ex 20, 9-10 ; Deut 5, 13-14).

Notre travail, qui n’est donc pas une fin en soi, trouve dans le repos son accomplissement, s'y échoue dans son aboutissement, s'ouvrant sur une plénitude qui le dépasse (« viens bon et fidèle serviteur » - Mt 25, 21).

Avant cet accomplissement, et en vue de cet accomplissement, le travail est « passage », transformation de la matière - et de l'acteur, de celui qui agit sur la matière, signe de sa dignité, qui est aussi de vivre et de faire vivre de son travail. On sait la détresse profonde qui habite le chômage.

Selon l'Ecclésiaste, « il n'y a rien de mieux pour l'homme que de se réjouir de ses œuvres » (Ecc 3, 22). « Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le » (Ecc 9, 10). Car « il n'y a rien de bon pour l'homme que de manger et de boire, et de voir pour lui-même le bon côté de sa peine ; mais, remarque l'Ecclésiaste, j'ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu » (Ecc 2, 24).

Le rapport est précis entre le travail comme don de Dieu et le repos comme aboutissement du travail.

On lit dans la Genèse que Dieu est entré dans son repos ! Dieu s’est retiré, faisant place à la création, comme le Christ s’en est allé, par la croix avant l’Ascension, pour que vienne l’Esprit qui nous fasse advenir nous-mêmes en Dieu.

Il y a là pour nous une puissante parole d’encouragement face à toute détresse. L’Esprit saint remplit de sa force de vie quiconque, étant dépossédé, jusqu’à être abattu, en appelle à lui. L’Esprit saint ne remplit pas un peuple ou un individu déjà plein de lui-même ! C’est quand nous sommes sans force que tout devient possible. « Ma grâce te suffit car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse », est-il dit à Paul (2 Co 12). Ou Pierre qui vient de renier Jésus, faiblesse immense, est à la veille de recevoir la puissance qui va l’envoyer, plein de la seule force de Dieu, jusqu’aux extrémités de la terre.

Et de même tous les disciples, dont la faiblesse, la dépossession de toute capacité, a été la porte du déferlement de l’Esprit saint. Il y a là un message très actuel pour chacun de nous, pour nous Église, faible, en un peuple se sentant affaibli.

S’il y avait là un signe pour nous d’un proche déferlement nouveau ? À nous, à présent, de reconnaître notre faiblesse, voire notre abattement et d’en appeler dès lors à celui-là seul par qui tout est possible, et sans qui nous ne pouvons rien faire ; si ce n’est nous reposer en Lui !


RP


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