"Point Godwin" : c'est là que toute thématique trouve son terme. Pour la mémoire collective, l'épisode nazi est le moment où l'histoire bascule dans le mal le plus intense qui ait été conçu.
Plus dure une discussion glissant au désaccord, plus la possibilité de voir dans l'adversaire la figure de l'erreur augmente. Or, sachant que "errare humanum est, sed perseverare diabolicum", la persistance de l'adversaire dans son erreur, ou supposée erreur, le fait désigner - de plus ou moins de bonne foi - comme glissant au mal. Du mal au mal absolu, diabolique, que la mémoire collective repère dans le nazisme, le glissement est visé comme persévérance dans le mal, inaccessibilité de l'autre à l'argumentation, à défaut de l'aveu de manquer soi-même d'argumentation... tandis que la mémoire du mal réel du nazisme se dissout dans la banalisation, par son usage devenu intempestif au point d'en être tragiquement cocasse !
Plus dure une discussion glissant au désaccord, plus la possibilité de voir dans l'adversaire la figure de l'erreur augmente. Or, sachant que "errare humanum est, sed perseverare diabolicum", la persistance de l'adversaire dans son erreur, ou supposée erreur, le fait désigner - de plus ou moins de bonne foi - comme glissant au mal. Du mal au mal absolu, diabolique, que la mémoire collective repère dans le nazisme, le glissement est visé comme persévérance dans le mal, inaccessibilité de l'autre à l'argumentation, à défaut de l'aveu de manquer soi-même d'argumentation... tandis que la mémoire du mal réel du nazisme se dissout dans la banalisation, par son usage devenu intempestif au point d'en être tragiquement cocasse !
Et... Épaisseur de la mémoire — Blade Runner et Rachel
Épaisseur de la mémoire (2) : '2010'
Épaisseur de la mémoire (3) : 'L'Effet papillon'
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